Remparts & Parc
De 1219 à 1242 : Jacques de Bazoches, place une forteresse, non sur les hauteurs, mais au centre du village de Septmonts.
L’évêque Simon de Bucy fait reconstruire les murailles au XIVe siècle, au début de la guerre de 100 ans. Elles seront consolidées au XVe siècle et serviront de refuge aux populations de 1650 à 1654.
Le mur d’enceinte était baigné par un fossé profond, plein d’eau vive provenant des sources voisines. Un pont-levis donnait accès dans le château du côté nord.
Une galerie en forme de cloître, appuyée contre le mur, entourait une cour d’une vaste proportion.
Après 1656, l’évêque Charles de Bourlon créa « les grandes allées » qu’il fit planter et agrémenter de charmilles. Elles partaient du portail pour se terminer vers le village de Rozières par un canal circulaire encore visible aujourd’hui et appelé le « rond d’eau ». On trouve ici l’origine de la « rue des allées ».
À la mort de l’évêque Charles de Bourlon, en 1685, le château et son parc furent abandonnés.
De 1715 à 1789, le domaine est divisé par lots sous forme de baux : les bois, les fossés, les allées, les prés, l’étang, le clos de vignes et le pressoir. Depuis la Révolution, les propriétaires se succèdent.
Jacques Léman aménage le parc en 1864 et fait ajourer les arcades de la muraille du nord.
À partir de 1877, Antoinette Leininger continue à entretenir le domaine et agrémente les parterres de statues mythologiques.
Plusieurs arches jouxtant le donjon sont renversées en 1910.
Après la guerre 1914-1918 : le service des monuments historiques constate l’état de délabrement du domaine.
Le parc et l’arboretum
Depuis 1989, un arboretum a été installé dans le parc. Son aménagement a été réalisé grâce à un chantier d’insertion en 1998. Il comprend cinq zones plantées d’espèces géographiques différentes (Amérique, Asie, Europe…).
L’arboretum s’enrichit chaque année de nouveaux arbres mis en place par les enfants du village l’année de leur septième anniversaire.
Le parc propose également aux visiteurs un verger conservatoire de pommiers dans l’ancien jardin des évêques ; une vigne qui réhabilite le patrimoine viticole de la région.