Le donjon

Le donjon, « symbole de puissance, de luxe et d’ostentation », est d’allure fort peu féodale ; c’est un chef d’œuvre empreint tout à la fois de force, de majesté et de grâce.

Simon de Bucy, jeune évêque de Soissons, fait reconstruire la forteresse du château de Septmonts vers 1370 car il fallait, en ce début de guerre de cent ans, se protéger. Il fait ériger un donjon à l’élégance digne des contes de fées.

À la fois tour d’habitation et de garde, le donjon comprenait 7 étages. À cette tour est accolée une tourelle d’escalier (tour de guet) se terminant en poivrière. Il s’élève actuellement à 45 mètres de haut.

Vue en coupe du donjon

Vue en coupe du donjon – Dessin de Bernard Ancien

En 1685, à la mort de l’évêque Charles de Bourlon, le château connut un siècle d’abandon. Un dépeçage méthodique effectué par l’épiscopat commence alors pour restaurer Soissons.


En 1738, l’évêque Fitz-James fait abattre la flèche d’ardoise du donjon.


Après la Révolution, personne ne se dispute cette ruine qui fut attribuée pour 11.500 livres à Sébastien JUVIGNY, citoyen du pays. Ensuite, les différents propriétaires ont laissé le temps faire seul son œuvre.


Après la guerre 1914 – 1918, le service des monuments historiques constate les dégâts sur la terrasse de zinc et l’ensemble des dommages du domaine.


Le 18 mars 1920, classé « monument historique » le donjon put bénéficier de restauration en 1930, dont le fleuron de la poivrière. En septembre 1960 : la foudre renverse le fleuron !

Le donjon est laissé à l’abandon par ses propriétaires jusque dans les années 1970, l’Association des Amis de Septmonts est créée afin d’entreprendre des travaux de sauvegarde.